L’HISTOIRE VOLÉE DE LA FRANCE : CE RÉCIT QUE VOUS NE CONNAISSEZ PAS | GPTV ACTU

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Le 25 septembre 2024, Aram Mardirossian était l’invité de Nicolas Stoquer, sur GPTV ACTU !

Aram Mardirossian, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, est un historien et juriste franco-arménien. Il est reconnu pour ses travaux sur le génocide arménien et la protection des chrétiens d’Orient. En tant que défenseur des droits de l’homme, il critique la négligence de l’État laïque français envers la christianophobie croissante. Son engagement s’étend à la défense du patrimoine religieux et des croyances chrétiennes, notamment face aux crimes haineux et aux profanations.
Une réécriture dangereuse

Aujourd’hui, l’Histoire de France est utilisée comme terrain d’expérimentation pour des idéologies révisionnistes, influencées par les mouvements Woke et LGBT. Un exemple récent de cette réécriture est l’interprétation de Patrick Boucheron lors des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, où il présente l’Histoire de France comme débutant avec l’assassinat de la famille royale en 1793, effaçant des siècles d’héritage.

Cette approche réductrice détourne l’attention de nos véritables origines et tronque notre perception de la France. Il est crucial de réhabiliter l’Histoire dans son intégralité, de la Gaule à la Francie, et des moments clés comme la conversion de Clovis au christianisme. L’Histoire de France ne commence pas avec la Révolution, mais bien avant, avec des apports culturels et religieux ayant façonné notre identité nationale.

L’alliance du pouvoir et de la foi

L’instrumentalisation de l’Histoire par ces courants idéologiques trouve un écho inquiétant dans d’autres domaines, comme l’immigration, qui a profondément marqué la France. Dès les 4e et 5e siècles, des vagues d’immigrants germaniques ont influencé la société gauloise. Cependant, c’est la force du christianisme qui a permis à Clovis de fusionner son royaume avec cette identité religieuse. En Espagne, en revanche, l’islam et le christianisme n’ont jamais trouvé d’entente, donnant lieu à des conflits prolongés, comme la Reconquista.

La période mérovingienne marque la fin de ces vagues migratoires importantes. Cette stabilité a permis à la France de s’unifier sous une religion commune et de créer une identité forte. À travers l’histoire, la France a su intégrer des populations sans compromettre son essence culturelle, un défi que nos sociétés modernes peinent à relever.

Un tournant migratoire majeur

Après une longue stabilité entre le 6e et le 19e siècle, l’immigration a repris avec l’arrivée de populations belges, italiennes, arméniennes, espagnoles et russes. Ces vagues, bien que massives, se sont intégrées dans la société française grâce à leur conversion au christianisme, notamment pour les Normands.

Cependant, l’arrivée d’immigrants de culture musulmane dans les années 60 marque une rupture. Cette immigration récente pose de nouveaux défis à la France, notamment en termes d’intégration culturelle et religieuse. Contrairement aux vagues migratoires précédentes, qui se fondaient progressivement dans le tissu social, cette immigration engendre des frictions et questionne l’avenir identitaire de la nation.

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